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Demander une pause dans la recherche sur les intelligences artificielles, comme l’a fait une pétition mondiale il y a quelques jours, est une « mauvaise réponse » à des craintes pourtant légitimes, a affirmé le ministre délégué au Numérique Jean-Noël Barrot.
« Les pétitionnaires posent une bonne question mais ils apportent une mauvaise réponse », a déclaré le ministre sur Radio J. Il était interrogé sur une pétition parue la semaine dernière, par laquelle les signataires, dont Elon Musk, Steve Wozniak (cofondateur d’Apple) ou Yuval Noah Harari (historien), réclament un moratoire sur cette recherche jusqu’à la mise en place de systèmes de sécurité, dont de nouvelles autorités réglementaires dédiées.
« La réponse est mauvaise parce qu’il ne s’agit pas de faire un moratoire ou d’arrêter le progrès de la science », a estimé le ministre. « C’est d’une part impossible, ça n’est pas réalisable. Mais, en plus, ce n’est pas souhaitable ».
Selon lui, « il est préférable d’agir comme nous l’avons fait, en Européens, en créant un cadre pour l’intelligence artificielle. Avec un règlement qui est actuellement discuté au niveau européen, qui s’appelle le Règlement sur l’intelligence artificielle, dans lequel nous disons : voici les activités pour lesquelles l’intelligence artificielle est interdite. Exemple: la surveillance généralisée des populations ».
Pour d’autres activités, comme la santé ou les transports, il a rappelé que l’Union européenne discutait pour qu’elles soient « soumises à des obligations de transparence et à des audits ». Et pour d’autres, « l’usage de l’intelligence artificielle est libre », a souligné Jean-Noël Barrot.
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