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Le Parlement européen dispose d’un site Internet consacré aux tests Covid. Mais il semblerait que le site ait enfreint les lois de l’Union européenne sur la confidentialité, ce qui a conduit un organisme de surveillance de la vie privée à porter plainte.
Apparemment, le Parlement européen ferait actuellement l’objet d’une enquête de la part du contrôleur européen de la protection des données après que six membres du Parlement européen et le groupe de surveillance de la vie privée Noyb ont affirmé que son site envoie illégalement des données aux Etats-Unis et que ses bannières de cookies sont trompeuses.
Pour information, ce site Web avait pour objectif d’aider les députés à planifier des tests Covid et, bien que le site ne traite aucune information de santé, transmettre ces données aux Etats-Unis pour traitement est illégal. La plainte affirme pourtant que le site Web est entré en contact avec plus de 150 tiers, dont les entreprises américaines Google et Stripe. Et comme le souligne Noyb, ces entreprises « relèvent des lois de surveillance américaines qui permettent le ciblage des citoyens de l’UE ».
Par ailleurs, les plaignants relèvent également que les bannières de cookies obligent les utilisateurs vers l’option « Tout accepter » et ne révèlent pas tous les cookies stockés sur leur ordinateur. Or, certains des ces cookies dissimulés provenaient des entreprises américaines Google et Stripe.
Ce ne serait pas la première fois que le site fait l’objet d’une plainte pour non-respect de la confidentialité des données. En octobre 2020, le contrôleur européen de la protection des données aurait déjà commencé à inspecter le site à la suite de plaintes provenant de députés européens. Le président de Noyb, Max Schrems, a déclaré à Reuters que les institutions de l’Union Européenne comme le Parlement devraient montrer l’exemple mais qu’il était clair que, dans ce cas-ci, il n’a pas rempli son devoir.
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